La bâche agricole, le nouveau compost des blaireaux du XX Les occasions de s'indigner ne manquent jamais. En voici une belle, dans quelques fermes du Finistère, là où l'activité légumière est dynamique : pommes de terre, salades, courgettes, choux, potimarrons, butternut, échalotes, radis noirs, endives, maïs grain pour être à peu près complet.
Certaines de ces cultures en plein air nécessitent l'emploi de bâches agricoles en plastique pour maintenir la semence à température et lutter contre les mauvaises herbes. A cette échelle, ces bandes bâchées font souvent plusieurs centaines de mètres de long pour plusieurs hectares de cultures.
Lorsque la récolte est terminée, il faut se débarrasser des bâches en plastique. Deux moyens sont utilisés pour y parvenir. Manuellement d'abord. Le travail est fastidieux et long mais fait convenablement, il élimine la totalité de la surface de bâche. Elles sont ensuite retraitées à l'issue de la saison. L'autre technique consiste à utiliser une souleveuse, une machine qui comme son nom l'indique permet d' ôter les bâches en les soulevant.
Mais d'autres agriculteurs ont semble t-il trouvé une nouvelle technique beaucoup plus radicale : le déchiquetage au rotabator ! Le sabotage démarre par un détournement de l'usage de l' enfouisseuse, machine agricole servant normalement à faire pénétrer l' engrais dans la terre mais servant ici à quelques uns, à enterrer les bâches dans le sol. Ne reste plus qu'à passer le rotabator et à broyer le plastique dans la terre !
La méthode est bien sûr complètement illégale.
Ces légumiers du XX obsédés par le profit sont nés, c'est sûr, le lendemain de la honte. Comment peut-on les laisser faire sans rien dire ? Le plastique noir mettra des dizaines peut être des centaines d'années à se décomposer. Pour un gain de temps très discutable ,au mépris des consommateurs, des citoyens et de leurs confrères qui font des efforts pour ne pas souiller encore plus cette terre fertile, devenue un vulgaire réceptacle à pesticides et à ordures.
Certaines de ces cultures en plein air nécessitent l'emploi de bâches agricoles en plastique pour maintenir la semence à température et lutter contre les mauvaises herbes. A cette échelle, ces bandes bâchées font souvent plusieurs centaines de mètres de long pour plusieurs hectares de cultures.
Lorsque la récolte est terminée, il faut se débarrasser des bâches en plastique. Deux moyens sont utilisés pour y parvenir. Manuellement d'abord. Le travail est fastidieux et long mais fait convenablement, il élimine la totalité de la surface de bâche. Elles sont ensuite retraitées à l'issue de la saison. L'autre technique consiste à utiliser une souleveuse, une machine qui comme son nom l'indique permet d' ôter les bâches en les soulevant.
Mais d'autres agriculteurs ont semble t-il trouvé une nouvelle technique beaucoup plus radicale : le déchiquetage au rotabator ! Le sabotage démarre par un détournement de l'usage de l' enfouisseuse, machine agricole servant normalement à faire pénétrer l' engrais dans la terre mais servant ici à quelques uns, à enterrer les bâches dans le sol. Ne reste plus qu'à passer le rotabator et à broyer le plastique dans la terre !
La méthode est bien sûr complètement illégale.
Ces légumiers du XX obsédés par le profit sont nés, c'est sûr, le lendemain de la honte. Comment peut-on les laisser faire sans rien dire ? Le plastique noir mettra des dizaines peut être des centaines d'années à se décomposer. Pour un gain de temps très discutable ,au mépris des consommateurs, des citoyens et de leurs confrères qui font des efforts pour ne pas souiller encore plus cette terre fertile, devenue un vulgaire réceptacle à pesticides et à ordures.
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